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 Histoire de Syba [AUTRE]

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Sybarite le Warrior
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Sybarite le Warrior


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MessageSujet: Histoire de Syba [AUTRE]   Histoire de Syba  [AUTRE] EmptyLun 21 Aoû - 11:15

a la demande générale ( 1personne xD) je poste mon histoire dans les règles du forum, enfin je crois
c'est une histoire qui commence a dater et non terminée. dans ous les autres forums ou je l'ai postée elle a été appréciée, j'espère que ce sera aussi le cas ici ^^
le 1er chapitre est un tantinet ennuyant c'est une mise en place donc ne vous étonnez pas ^^
voila j'espère que vous passerez un bon moment en la lisant
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Sybarite le Warrior
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MessageSujet: Re: Histoire de Syba [AUTRE]   Histoire de Syba  [AUTRE] EmptyLun 21 Aoû - 11:15

Chapitre 1: Nammhtar

Le Soleil d’Or brillait ardemment sur Nammhtar. Les habitants de cette petite bourgade paisible vaquaient tranquillement à leurs occupations. Le fait de se situer non loin de la capitale, Zrazam, leur procurait un confort de vie inégalé ; ils bénéficiaient de tous les équipements modernes tout en jouissant d’une tranquillité des plus apaisantes.
La mairie se situait au centre de la ville, près de l’église, comme le voulait la coutume datant du Moyen-âge. Les élections s’effectuaient tous les trois ans. En outre, le conseil municipal était quant a lui renouvelé tous les douze mois. Ce système permettait aux habitants d’exposer leurs idées, de donner leur avis sur la politique menée par le maire.
La ville toute entière était souvent en effervescence. Les animations ne manquaient pas. Il y avait une fête pour l’arrivée du Soleil de Bronze, du Soleil d’Argent et du Soleil d’Or. Les coutumes voulaient que chaque changement de saison soit célébré. Entre ces festivités importantes s’en tenaient d’autres, certes moins préparées, mais tout aussi joyeuses. Il devait y avoir au moins vingt jours fériés dans l’année. Cette tradition de fête remonte a l’époque de la « Guerre du Sang ». Les habitants de cette ville faisaient partie de ceux qui étaient le plus opprimés ; ils étaient privés de toute festivité et avaient vécu dans la crainte, la souffrance, le désespoir pendant des décennies. Les périodes de deuils qui avaient suivies la guerre avaient marqué les esprits. C’est pourquoi une fois libéré du joug des malheurs, la population de cette ville avait décidé de faire la fête le plus de fois possible, afin de jouir de leur existence au maximum, en souvenir de leurs prédécesseurs qui s’étaient battus pour la Liberté.
Parmi les personnes les plus influentes de la ville, on pouvait compter trois grandes familles : les Lordiar, les Kifolp et les Biunist. Les Lordiar, d’un naturel badin et primesautier aimait les grandes réceptions, les fêtes et le luxe. C’était la famille la plus riche mais aussi la moins généreuse car elle ne consacrait ni du temps ni de l’argent au bien-être des autres. Les Kifolp, bien que aussi égoïste, ne se souciait pas du luxe, des bonnes manières et ne se mêlait pas à ce monde. Ils étaient d’un naturel vulgaire et agressif. Tout le monde leur devait le respect car ils possédaient une milice privée. On découvrit plus tard que leur organisation avait tout d’une mafia. Les Biunist étaient des gens respectables, honnêtes, toujours prêts à rendre service à son prochain. Leur fortune était suffisante pour subvenir à leurs besoins ainsi qu’à ceux des plus démunis. Cette famille possédait un don extraordinaire pour le pilotage. En effet, l’un était champion de courses, l’autre instructeur dans l’armée, le suivant pilotait un chasseur. Cette tradition se perpétuait de père en fils depuis plusieurs dizaines d’année.
Ces trois grandes familles se faisaient une guerre d’influence. Elles n’étaient jamais d’accord et chacune voulait que son point de vue soit celui accepté par le conseil municipal.
Mais cela ne gâchait pas l’ambiance de la ville qui était réputée pour être la ville la plus joyeuse du pays.
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MessageSujet: Re: Histoire de Syba [AUTRE]   Histoire de Syba  [AUTRE] EmptyLun 21 Aoû - 11:16

chapitre 2: L'attaque

-Capitaine !
-Qu’y a-t-il Johnson ?
-Nous venons de recevoir le rapport d’espionnage.
-Quelles sont les nouvelles ?
-La base ennemie est apparemment sans défense. Aucune flotte n’est signalée et il semble n’ y avoir que 100 lanceurs de missiles. Devons-nous préparer une offensive ?
-Non sergent. Si elle n’est pas à quai, leur flotte doit être en mouvement et donc dans la capacité de revenir a tout moment. Et vous savez que leur puissance de feu est supérieur a la notre.
-Affirmatif. Cependant, si leur flotte ne revient pas, ce serait une grande opportunité de…
-Rompez sergent !!!
-Oui, mon capitaine.
-Et prévenez l’amiral Bestseller ! Je dois lui parler.

10 minutes plus tard, le capitaine reçut un message sur son commutateur ingame :

« Capitaine Biunist ! Contactez moi par écran plasma aux coordonnées 2/456/789. »

Le capitaine s’exécuta et vit apparaître sur l’écran le visage de l’amiral.

-Amiral !
-Repos, capitaine. Qu’y a-t-il de si urgent ?
-Je redoute une attaque surprise des Blastula.
-Sur quels facteurs basez-vous cette hypothèse ?
-Aucune flotte n’est signalée sur leur planète et cela fait plusieurs jours qu’il n’y a pas eu d’affrontement sur le front ouest.
-Peut-être n’ont-ils plus de deutérium ! Et si leur planète est effectivement sans défense, tel que l’affirme le message du sergent Johnson, je vous ordonne d’envoyer l’escadrille Delta de vaisseaux de bataille !
-Amiral, permettez moi de…
-Pas de discussion ! Ce n’est pas parce que votre père était l’amiral suprême que vous pouvez vous permettre d’être insolent .Je suis votre supérieur ne l’oubliez pas !
-Oui, amiral.
-Fin de la transmission.

Tout en maudissant le sergent Johnson, le capitaine alla donner a contrecœur l’ordre à l’escadrille.
Le lendemain, le capitaine Biunist vint faire sa tournée d’inspection habituelle dans le poste de commandement. Soudain, une alarme se déclencha ; une sonde d’espionnage venait d’être découverte à proximité de l’atmosphère de la planète. Le capitaine Biunist ordonna d’envoyer des sondes dans l’espace afin de repérer une flotte qui serait en train d’approcher.
Puis le verdict tomba : une flotte, composée de 10 000 chasseur légers, 2000 VB, 500 bombardiers, 500 destructeurs, se rapprochait de Zrazam. Cette armée était précédée de 200 missiles interplanétaires. Le capitaine savait parfaitement, que ce qui s’approchait était suffisant pour annihiler cette base. Il ne perdit cependant pas courage et ordonna que l’on se prépare à se défendre.

-Johnson !
-Ou…Oui capitaine ?
-Vous êtes fier de vous je suppose ?
-Je suis désolé, comment aurais-je pu deviner…
-En m’écoutant tout simplement. Rattrapez vous en contactant l’amiral Bestseller pour lui demander des renforts. Je vais m’occupe de préparer notre défense.
-Oui mon capitaine !

Le capitaine se dirigea vers le micro du poste de commandement afin de parler au personnel de la base.

-Soldats ! Ici le capitaine Biunist. Je vous annonce que notre base va prochainement être la cible d’une flotte ennemie, composée de vaisseaux puissants capable de détruire notre base. Les Blastula sont décidés à nous exterminer. Mais ils oublient que même si nous ne possédons pas la même puissance de feu, nous avons du courage, de la volonté et de la hargne ! Nous ne mourrons pas sans nous battre jusqu’au dernier petit chasseur léger ! Soldats ! Nous avons les meilleurs pilotes ! Nous avons les meilleurs ingénieurs ! Nous avons les meilleurs artilleurs !
Que la force de battre nos adversaires soit avec nous…. Nous vaincrons !!!!!

Un cri de guerre emplit alors toute la base, montrant la confiance que portent les soldats a leur capitaine.

-Capitaine ! L’amiral ne répond pas !
-Le lâche… mais je m’en doutais. Allez à votre poste, Johnson.
-Oui mon capitaine !

Le capitaine voulut s’asseoir pour se reposer, ne serait-ce que quelques minutes, mais le devoir le rappela aussitôt.

-Capitaine !!!!
-Qu’y a-t-il Gauss ? Pourquoi êtes-vous si affolés ?
-C’est une catastrophe ! La moitié de nos missiles d’interception sont hors d’usage et le plus troublant c’est qu’ils présentent tous la même anomalie !
-Ce nouveau fabricant… J’aurais du me méfier.
-Qu’allons nous faire ? Les missiles ennemis vont ravager notre défense !
-Nous n’avons pas le choix. Il faut sacrifier nos satellites solaires et nos sondes d’espionnages. Avec un peu de chance, le champ de ruine les ralentira un peu…Les quelques croiseurs qui nous restent pourront peut-être tenter une embuscade. Comment vont les autres systèmes de défense ?
-Nous n’avons pas fini la construction des plasmas, les canons de gauss sont défectueux mais nous devrions pouvoir les réparer.
-Bien. Je vais présenter le plan aux pilotes.

Le moment fatidique allait arriver. Les pilotes étaient prêts, les tampons prêts a être sacrifiés. Quand ce fut fait, les croiseurs se mirent en position. Mais soudain, ce furent 10 000 recycleurs qui apparurent ! Les pilotes, désemparés, ne surent qui faire. Cet état ne dura pas longtemps. Les VB, arrivés par derrière, les détruirent jusqu’au dernier en ne subissant aucune perte.
La flotte ennemie au complet attaqua la base de Zrazam. La force de feu était si grande que seul un tir de canons de Gauss put passer et détruisit un chasseur léger. La défense fut annihilée en un seul tour de tirs. Petit a petit, les vaisseaux se posaient, et les troupes commençaient a débarquer. Le capitaine, qui avaient anticipé cela, avaient déjà ordonné la retraite des troupes vers Nammhtar, une petite ville non loin de la capitale.
-Sauf votre respect mon capitaine, votre ordre n’a-t-il pas été dicté par votre cœur ? Je sais que votre famille y réside et…
-Sergent ! Ne savez-vous donc pas que Nammhtar est un point stratégique, et que sous des dehors de ville joyeuses, se cache une baser super-défendue !
-Mais leurs vaisseaux vont nous détruire de toute façon ! N’êtes-vous donc plus lucide ?
-Nos ennemis sont tombés dans mon piège.
-Comment cela ?
-Regardez bien…

Soudain, le petit bouclier s’actionna a hauteur de la base, piégeant ainsi les vaisseaux au sol.

-Si ils sont a pied, nous pouvons préparer notre résistance…
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MessageSujet: Re: Histoire de Syba [AUTRE]   Histoire de Syba  [AUTRE] EmptyLun 21 Aoû - 11:16

chapitre 3: La résistance

Le capitaine Biunist, secondé du sergent Johnson désireux de se faire pardonner ainsi que du reste de ses troupes, commença à organiser la défense de Nammhtar. Cela était cependant une tâche ardue car, loin de pactiser avec l’ennemi, les villageois étaient réticents à toute coopération. En effet, les relations entre la capitale et cette petite bourgade s’étaient détériorés au cours du temps, sous l’effet des Kifolp ; cette famille brutale et autoritaire avait usé de propagande afin de montrer Zrazam comme un vampire, suçant toute la richesse si durement produite par les habitants. Les Kifolp avaient l’ambition de renverser le gouvernement et d’établir leur Q.G. à Nammhtar en éradiquant la capitale. Mais ils savaient que ce dessein serait une longue quête, ne pouvant être accompli que si les circonstances s’y prêtaient. C’est pourquoi ils avaient ligués les villageois contre le capitaine Biunist, qui était désigné comme un « infect serviteur de la tyrannie ».

Le capitaine, ne connaissant pas le surnom dont on l’avait affublé, alla sur une estrade et commença un discours d’une voix tonitruante :
-Villageois ! Ecoutez moi ! L’ennemi est a vos portes, prêts a tout détruire, a détruite vos vies et tout ce que vous possédez ! Et…
-Nous ne possédons rien à cause de vous ! Lança un villageois qui n’était qu’autre qu’un membre de la famille Kifolp.
-Mais de quoi parlez-vous, répliqua le capitaine, et d’abord ou êtes-vous ?
-Je représente le peuple, hurla la voix dissimulée. Nos ennemis ne veulent pas nous détruire, ils veulent VOUS détruire !

Une clameur s’éleva soudain dans le village. La capitaine Biunist comprit qu’il valait mieux s’éclipser car dans cet état d’esprit, les villageois l’auraient trucidé.

-Qu’allons nous faire capitaine ? Le temps presse les Blastula ne vont pas tarder à découvrir là où nous nous cachons !
-Je le sais bien sergent. Il faut que j’aille voir ma famille. Ils pourront peut-être les convaincre. Restez ici avec nos troupes sergent ! Et préparez vos armes, on ne se sait pas quand ce sera nécessaire. Si ce sont les villageois qui vous attaquent, vous la permission de riposter, en évitant au maximum de les tuer.
-A vos ordres mon capitaine !

Le capitaine ne savait pas ce qui l’attendait. En arrivant au manoir familial. Il découvrit une maison délabrée, abandonnée depuis des décennies. Le choc fut terrible, il faillit s’évanouir mais ses reprit et décida d’inspecter cette demeure. Il était décidé a comprendre ce qui s’était passé ici.
Ses investigations furent un échec. Aucun indice ne pouvait laisser supposer ce qui s’était passé. C’était comme si la famille Biunist avait décidé de déménager en emportant ses affaires et en ne laissant qu’une vieille maison. Le désespoir commença à le gagner quand une voix se fit entendre derrière lui.

-Alors on revient à la maison ? dit la voix d’une façon ironique.
-Qui êtes-vous ?
-Moi ? Un simple habitant…
-Pourquoi vous cachez-vous ? Sortez !
-Je n’en ai pas l’utilité.
Le capitaine sortit alors son blaster Bx4000.
-Sortez ou je fais feu ! C’est mon dernier avertissement !
-hum hum hum. Je doute que vous puissiez faire feu, étant donné que vous ne me voyez pas. L’excitation vous fait perdre vos moyens.
-Taisez-vous ! Qu’est-ce que vous me voulez ?
-Capitaine, baissez votre arme je vais sortir.
-D’accord.

Une ombre sortit soudain de la pièce avoisinante. A première vue, cet être ne semblait pas être humain. L’obscurité lui donnait une apparence difforme. Le capitaine sortit sa torche et la pointa sur le mystérieux individu. C’était un homme de taille moyenne, plutôt maigre, les cheveux foncés et vêtu tel un espion. Il dégageait une sensation de calme mais il était difficile de ne pas être méfiant.

-Qui êtes-vous donc ?
-J’appartiens a la famille des Lordiar.
-Les Lordiar…
-Oui. Je désapprouve totalement le mode de vie de débauche de ma famille. C’est pourquoi a l’âge de 15ans j’ai fugué et je mène une vie solitaire en récoltant des informations sur chaque personne de ce village. Cela peut paraître étrange, mais c’est mon passe-temps. Je sais ce qui est arrivé à la base de Zrazam et que l’attaque des Blastula est imminente. Vous n’arriverez cependant pas à convaincre les villageois. Ils ont été endoctrinés par cette ignoble famille.
-Que peut-on faire alors ?
-Vous devez faire abstraction des Kifolp. Je m’explique. Le seul moyen d’entraîner les habitants de Nammhtar à vos cotés est de commencer la lutte seul. Lorsqu’ils verront que leur ville est réellement en danger, ils se mettront à se battre.
-Vous en êtes certain ?
-Oui. Il y a cependant un hic. Ils ne vous laisseront jamais utiliser les systèmes de défense. Ils sont gardés par leur milice et les combattre signifierait perdre des hommes inutilement. Vous devez vous infiltrez dans le manoir Kifolp, neutraliser leur patriarche et rallier la milice à votre cause.
-Ca a l’air tellement simple, vu comme ça…
-De mon coté je vais essayer d’utiliser les ressources de ma famille ; ils possèdent un arsenal non négligeable, accumulé au cours des siècles.
-Très bien.
-Nous nous retrouverons sur la grande place dès que l’attaque aura commencé.
-J’ai juste une dernière question : Qu’est-il arrivé a ma famille ?

Le mystérieux individu le regarda droit dans les yeux et lui dit d’un ton glacial :

-Votre famille est…
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MessageSujet: Re: Histoire de Syba [AUTRE]   Histoire de Syba  [AUTRE] EmptyLun 21 Aoû - 11:16

chapitre 4: Le moment fatidique approche

La tension était omniprésente sur la place où les troupes menées par le sergent Johnson stationnaient. Ce dernier savait que si les Blastula lançaient leur attaque avant que le capitaine ne soit revenu, il devrait prendre le commandement. Cet état de fait l’inquiétait au plus haut point, lui qui n’avait jamais commandé d’armée terrestre. Cependant, il était un militaire et il savait que c’était son devoir. Il avait, comme tout ses camarades, subi un entraînement intensif mais la pratique est souvent bien différente de la théorie. En outre, les habitants de Nammhtar toisaient du regard les soldats de la base et l’anxiété gagnait de plus en plus ces troupes mal équipées et non préparées a la puissance de leurs ennemis. Soudain, une pierre, lancée du haut d’un toit fractura le crâne d’un soldat. Un vent de panique et de colère souffla alors sur la place du village. Le sergent Johnson dut alors exercer son rôle et faire respecter l’ordre.

-Du calme ! Calmez-vous ! Nous devons garder notre sang-froid !
-Mais sergent, ces gens veulent nous massacrer ! Nous ne pouvons pas les laisser faire !
-Je le sais très bien ! Je vais tenter de m’adresser a eux. Interdiction formelle d’utiliser vos armes ! Quiconque enfreindra mes ordres se verra passer en cour martiale !

Le sergent savait très bien que la diplomatie n’était pas son meilleur atout mais cela était cependant la seule chose à faire afin de calmer les deux camps.

-Amenez-moi un représentant de votre ville ! , cria le sergent Johnson, avec une voix faussement autoritaire.
-En tant qu’adjoint du maire, je suis parfaitement apte à parlementer avec vous.

L’homme qui se tenait à ce moment-là en face du sergent était sans aucun doute issu d’une famille fortunée, comme en témoignait sa chevalière ainsi que son collier en platine pur. Une épée en adamantium, symbole du pouvoir dans de nombreuses famille, pendait a son flanc. Sa fonction d’adjoint au maire était marquée par le brassard qui portait le blason de Nammhtar. Sa façon de parler montrait de nombreuses années d’expérience de négociations. Cet homme mettait le sergent mal à l’aise.

-Quel est votre nom, lança le sergent d’une voix timide.
-Cela ne nous regarde pas !, répondit l’adjoint avec mépris. Allons-y, que voulez-vous ?
-Nous souhaiterions que…euh…vous nous laissiez tranquille !
-Bien sûr… Vous êtes dans notre village, vous occupez notre place, votre ville se nourrit de notre production, vous amenez le danger vers notre lieu d’habitation et vous souhaiteriez être tranquille…N’y a-t-il pas comme un paradoxe ?

Le sergent Johnson fut pris de court par le talent rhétorique de son interlocuteur. Il était et avait toujours été maladroit à l’oral.La pression qui régnait accentuait de façon considérable cette tare.

-Mais bon sang ! Vous comprenez rien a rien ! L’ennemi va attaquer ! Nous devons nous préparer pour le combattre ! Et puis bon, il faut quand même bien qu’il arrive avant d’attaquer non ? Il faut nous laisser tranquille et se joindre a nous !
-Nous devons nous joindre a vous ou vous laisser tranquille ? Vous n’êtes pas clair mon ami !
-Eh bien…
-La meilleure chose qu’il vous reste à faire est de partir Monsieur le sergent.
-Mais vous êtes vraiment stupide ! L’ennemi va vous massacrer !
-Ne m’insultez pas, vil mécréant ! Nous allons vous bouter hors de notre village !
-Soldats ! Contrordre ! Préparez vos armes !
-Nous allons débarrasser la terre des immondes créatures exploiteuses que vous êtes !
-Soldats ! En joue !
-Habitants de Nammhtar ! Nous allons nous battre pour notre liberté !

Tout en haranguant ses troupe, l’adjoint s’éclipsait de la bataille et se mit en sécurité afin d’assister au carnage.
Soudain, alors que le premier coup de blaster allait retentir, un petit bouclier s’interposa entre les deux camps, et l’on vit apparaître le Capitaine Biunist ainsi que le mystérieux personnage qu’il avait rencontré. Le capitaine ordonna à ses soldats de baisser leurs armes, et ceux-ci s’exécutèrent. L’adjoint revint alors devant les habitants et voulut entamer la conversation avec les nouveaux arrivants.

-Mais comment…
-…avons-nous activé le bouclier ? C’est très simple. Habitants de Nammhtar ! Les Lordiar, sous des airs inoffensifs cachent un vrai arsenal ! Mais croyez-vous qu’ils comptaient l’utiliser pour votre bien ? Non… ce sont des lâches qui ne pensent qu’à leur propre sécurité !

Les paroles commencèrent à fuser de toutes parts, comme si c’était le jour du marché. L’adjoint au maire commença à se sentir mal à l’aise. Il voulut se retirer lorsque soudain, le mystérieux personnage revêtu d’une cape noire qui couvrait son visage cria en direction de l’élu :

-Halte, Pastrom Lordiar !

Des gouttes de transpiration commencèrent à couler sur son front. Un malaise l’envahit soudain. En effet, tous les habitants savaient qu’il faisait partie de la famille Lordiar, mais ce que tout le monde ignorait, c’est qu’il avait des liens de parenté avec les Kifolp. Il y avait cependant une rumeur qui courait sur un certain Pastrom qui aurait trahi sa famille. C’est pourquoi l’adjoint au maire fut pris de sueurs froides.

-Co…Comment m’as-tu appelé ?
-Par ton nom, Pastrom. Tu pactises avec les Kifolp, tu manipules le maire et tu utilises nos richesses afin d’acheter des armes pour faire la guerre avec eux !
-Nos richesses ?
-Oui… je suis…Côme Lordiar, dit-il en soulevant sa capuche.

La foule resta ébahit par ce nouvel évènement. Après sa fugue, la famille, voulant garder sa réputation, prétendit que Côme était décédé d’une grave maladie et que l’enterrement se ferait en privé. La nouvelle avait attristé toute la population car c’était le Lordiar le plus dynamique, celui qui voulait faire bouger les choses. Côme reprit alors la parole.

-Ecoutez-moi ! Sous le manoir des Lordiar se trouve un véritable arsenal dont la puissance de feu dépasse votre entendement. Allez-y avec ce minable de Pastrom, il vous ouvrira les portes. N’hésitez pas à le faire parler. Ne pensez surtout pas que les Blastula vous épargneront si vous les aidez. Ce sont des monstres sanguinaires. Ayez confiance en moi. Les troupes de Zrazam iront occuper les défenses de la ville. Vous leur servirez de renfort. Tenez sergent Johnson, voici la stratégie à adopter pour vaincre.
-Ne devriez-vous pas la donner au capitaine ?
-Non. Le capitaine Biunist et moi-même allons nous rendre au manoir des Kifolp afin de renverser leur patriarche et de prendre le contrôle de leur milice pour vous permettre d’accéder aux armes. Habitants et soldats ! Préparez-vous ! J’ai repéré les troupes ennemies. Il nous reste exactement 30minutes. Partez aussi vite que possible et suivez les ordres du sergent Johnson.

Une clameur s’éleva dans la foule qui était convaincue et qui célébrait le retour de leur héros. Le sergent, avant de partir, alla parler au capitaine Biunist.

-Capitaine, vous êtes sûr de ce qu’on fait ?
-Affirmatif sergent. J’ai une confiance totale en Côme. Je l’ai rencontré dans le manoir délabré de ma famille.
-Délabré…Mais qu’est-il arrivé ?
Le capitaine esquissa un sourire nerveux.
-C’est une longue histoire. Nous n’avons pas le temps. Je vous le dirai quand nous aurons gagné. Ca vous fait une raison de vivre mon cher Johnson.
-Oui mon capitaine !
Une flamme brûlait dans les yeux du sergent. Le capitaine était passé maître dans la motivation de ses troupes.

Le groupe se scinda alors. Le capitaine accompagné de Côme se dirigeait vers le manoir de Kifolp, les villageois allèrent chez les Lordiar avec Pastrom comme prisonnier et les soldats menés par Johnson se dirigèrent vers les défenses de la ville.
Pendant ce temps, les Blastula se rapprochaient, mètre par mètre, chaque seconde les rapprochant de leur but, la destruction de Nammhtar !
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MessageSujet: Re: Histoire de Syba [AUTRE]   Histoire de Syba  [AUTRE] EmptyLun 21 Aoû - 11:17

chapitre 5: Compte a rebours


Attaque dans : 30min

L’attaque des Blastula était imminente. La capitaine Biunist accompagné de Côme savait qu’ils devaient faire vite. Bien que habitué aux situations de crise, le capitaine était très anxieux. Il savait que, au-delà de la survie d’un village, c’était l’avenir de sa nation qui était mis en jeu. Nammhtar était un point stratégique ; cette région produisait beaucoup de ressources et ce village était au centre de nombre de routes commerciales. Côme, quant à lui, restait très calme ; il ne montrait aucun signe de faiblesse. Il n’avait pas dit un mot depuis que tout le monde s’était séparé. Le capitaine avait tenté à plusieurs reprises de lui parler mais il restait muet. Leur course les mena au jardin du manoir des Kifolp. Ils ne pouvaient pénétrer par la porte principale, qui était trop bien gardée. Côme connaissait cependant un passage souterrain. Ce dernier se trouvait sous les parterres de coquelicots ; bien que sauvages, cette famille adorait les fleurs. Le capitaine Biunist et son nouvel ami entrèrent alors dans ce chemin inconnu.

Attaque dans : 20min

Les couloirs du passage étaient sombres et humides. La moisissure sur les murs révélait un manque d’entretien et une absence d’utilisation pendant des décennies. Parfois, on voyait des mécanismes usés, rouillés ou bien détruits, ainsi que des grilles métalliques sur le sol. Le capitaine, intrigué, s’adressa à Côme :

-A quoi servaient tous ces objets qui traînent par ici ?
-Ce souterrain date du Moyen-âge, à l’époque ou les Kifolp possédaient un château fort. La plupart des ces mécanismes servaient a la torture. Les grilles empêchaient les prisonniers de s’échapper. Tout cela a été abandonné car un massacre a été perpétré en ces lieux. Les Kifolp ont préféré faire taire l’affaire. Au bout de quelques années, ce souterrain, appelé « le corridor des martyrs », est finalement devenu une légende.
-Je vois.
-Assez discuté. Les Blastula se rapprochent. Nous devons nous dépêcher.

Pendant ce temps, le sergent Johnson et ses troupes étaient arrivés vers les défenses de la ville. Ils n’avaient plus qu’à attendre le message du capitaine pour pouvoir prendre possession des armes. Plus tôt ils le feraient, mieux ce seraient. Les soldats n’étaient pas habitués aux armes terrestres. Une séance d’entraînement était plus que nécessaire. Le sergent tenait son commutateur fermement, attendant avec impatience l’appel de son capitaine.

Les habitants de Nammhtar, quant à eux, se dirigeaient non sans bruit vers le manoir des Lordiar. Leur prisonnier, Pastrom, essayait en vain de les convaincre de rebrousser chemin. Il simula un évanouissement lorsqu’ils arrivèrent devant les portes de l’arsenal. Ce leurre ne marcha pas et les habitants le réveillèrent en lui coupant l’orteil du pied gauche. Le cri de douleur qui s’échappa de la bouche du malheureux s’entendit dans tout le village. C’est à ce moment qu’il se résolut à coopérer. Il tapa le code secret et la porte s’ouvrit. Les Lordiar, ayant entendu du bruit, accoururent et se retrouvèrent nez a nez avec une foule de villageois en colère. Ils comprirent que cela ne servait a rien de résister. Leur désespoir fut d’autant plus grand lorsqu’ils aperçurent Pastrom. Certains eurent à ce moment la sensation que ce n’était pas que Pastrom qui les avait trahis, mais la famille toute entière. Cette erreur provoqua le pillage du manoir et le massacre de cette famille. Seul Pastrom fut épargné, ils le « gardaient pour plus tard ». Ayant récupéré toutes les armes disponibles, les villageois partirent rejoindre le sergent Johnson. Cependant, leur vengeance sur les Lordiar leur avait ait perdre un temps précieux ; le voyage avec les armes lourdes et encombrantes prenait deux fois plus de temps.

Attaque dans : 15min

Le capitaine Biunist et Côme avaient pénétré dans le manoir. Les émeutes dans la demeure des Lordiar étaient parvenues aux oreilles du patriarche qui avaient décidé d’organiser des tours de garde. Ce nouvel élément avait ralentit considérablement la progression de nos deux héros. Ils devaient s’infiltrer sans se faire voir ; ce n’était pas une mince affaire. Côme n’avait aucun problème, car il était habitué. Le capitaine cependant état plutôt maladroit et bruyant. Soudain, une alarme se déclencha. Des rayons infrarouges parsemaient le couloir. Le bruit des pas des gardes qui arrivaient en courant se rapprochait. Le capitaine et Côme n’eurent d’autres choix que se mettre a couvert et préparer leurs armes car l’endroit où ils se trouvaient était sans issue. Lorsque les gardes furent arrivés, les tirs de blaster commencèrent à fuser. Les gardes étaient venus très nombreux et possédaient des armes très puissantes. Côme et le capitaine réalisèrent vite qu’ils n’avaient aucune chance. Ils décidèrent d’effectuer une diversion : Côme attirerait l’attention des gardes tandis que le capitaine s’échapperait pour rejoindre le patriarche. Cela serait réalisable par le fait que les gardes ne savaient pas combien d’individus étaient entrés dans le manoir et aussi car la majorité des gardes ne serait plus a leur poste mais en train de garder Côme.

-Tu es sûr que ça va marcher ?
-Ne t’inquiète pas. Je vais focaliser leur attention.
-Mais ils peuvent te tuer !
-Si c’est mon destin, je l’accepte…
-Oui, mais…
-Allez ! Les Blastula se rapprochent !
-D’accord, fit finalement le capitaine a contrecœur.

Attaque dans : 10min

Le patriarche des Kifolp était assis à son bureau, en train de fumer un cigare. Cet homme était âgé de plus de 80 ans. Il avait participé à la formation de la milice et avait toujours joué un rôle important dans la vie de la famille. Malgré la réputation des Kifolp, Licolpar était un homme très cultivé et très sage. Son principal défaut était sa dévotion. En effet, lorsqu’il s’attelait à une tâche, il la faisait au maximum. C’est ainsi que périt un facteur, alors qu’il avait 15ans. On lui avait demandé de garder la maison, il avait tué le facteur. Il avait cependant réussi à se maîtriser et c’est pour cette raison qu’on lui avait confié le rôle de patriarche à la mort du précédent.
La porte du bureau s’ouvrit soudain brusquement. Une silhouette indistincte en sortit. Licolpar était âgé, ses réflexes avaient souffert de la vieillesse. Avant qu’il n’ait pu esquissé un geste, une main ferme le saisit par le coup. L’agresseur entra alors dans la lumière de la lampe et révéla son visage. Le patriarche ouvrit la bouche en premier :

-Qui…Qui êtes-vous donc ! dit-il d’une voix étouffée, une main lui serrant le cou.
-Dites a votre milice de m’obéir ! Sur le champ !
-Jamais !
-Je ne vous laisse pas le choix ! Ajouta-t-il en augmentant son étreinte.
-Argh….Keuf, Keuf… Très bien ! Mais vous me laisserez la vie sauve !
-On verra…Dépêchez- vous !

Licolpar prit alors son commutateur et envoya un message à tous les officiers de sa milice.

-Quel votre nom sale brute ?
-Parlez-moi sur un autre ton ! Dites à vos troupes d’obéir au capitaine Biunist !
-Biunist…C’est votre famille qui a été…
-Oui ! Et maintenant je vais te ligoter. Le peuple de Nammhtar décidera de ton sort.
-Ordure ! Scélérat ! J’aurais ta peau ! Je…

La phrase de Licolpar ne put être achevée, du fait de sa mâchoire qui se déboîta sous l’action du capitaine. Fort de ses nouvelles troupes qui le suivaient, le capitaine envoya le message au sergent Johnson et aussi un autre diffusé sur les haut-parleurs de la ville pour signaler que les Kifolp étaient à la merci villageois. Les troupes pouvaient a partir de ce moment accéder aux armements, les villageois coururent encore plus vite les rejoindre afin de défendre Nammhtar.

Attaque dans : 2min

Le capitaine alla lui aussi rejoindre les défenses de la ville. Dans sa fougue, il ne s’était pas demandé ce qu’il était advenu de Côme, qui avait mystérieusement disparu…
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MessageSujet: Re: Histoire de Syba [AUTRE]   Histoire de Syba  [AUTRE] EmptyLun 21 Aoû - 11:17

chapitre 6: la bataille commence


Le crépuscule se faisait de plus en plus proche. Le soleil disparaissait petit à petit derrière les nuages, conférant au ciel une couleur dorée. Les coques des transporteurs des Blastula luisaient dans l’horizon. Ces petits vaisseaux avaient réussi à s’échapper du piège tendu par le capitaine Biunist. Ils pouvaient donc servir à transporter les hommes et les armements, et à servir de bouclier le cas échéant.

Les troupes commandées par le sergent Johnson avaient reçu une formation éclair du maniement des systèmes de défenses de la ville. Le bruit des vaisseaux, des armes qui s’entrechoquaient, des cris, fusait par-delà la colline. Ils s’approchaient, et le capitaine n’était toujours pas arrivé. Le capitaine Johnson allait devoir commander la bataille.

Les villageois couraient aussi vite qu’ils le pouvaient, afin d’arriver a temps pour l’ultime confrontation. Ils étaient cependant chargés d’une grosse artillerie ; cela les ralentissait beaucoup, ils n’étaient pas soldats. En chemin, ils croisèrent le capitaine Biunist suivi de la milice qui maintenant lui obéissait. Une marée humaine se forma alors dans la ville, submergeant les rues, les avenues, les places de Nammhtar. Aucun d’eux ne ressentait la peur. Tous étaient décidés à se battre jusqu'à leur dernier souffle afin de protéger leur ville de l’ennemi.

Les Blastula, quant a eux, ne pensaient pas que cette petite ville opposeraient une quelconque résistance. C’est pourquoi ils n’avaient mis au point aucune stratégie d’attaque, ils comptaient sur leur puissance de feu et leur supériorité numérique.

-Général ! Ne devrions-nous pas élaborer une stratégie ?
- Ne soyez pas stupide capitaine ! Comment voulez-vous que une petite ville comme Nra…Natma…
-Nammhtar !
-Oui c’est ça. Une petite ville comme Nammhtar nous résiste. C’est absurde. Tous les villageois doivent être terrorisés. Nous les submergerons, tel un essaim d’insectes fond sur un lion !
-Vous devez avoir raison…
-J’ai toujours raison. Nos plasmas portatifs nous assurent une victoire éclair. De plus, nous avons nos transporteurs pour nous protéger, que peut-il nous arriver ?
-Et si la ville avait des défenses ?
-Même si ils avaient un ou deux lanceurs de missiles, nous les éradiquerons sans problèmes. De toutes façons, nous enverrons les bleus et les prisonniers en première ligne.
-Bonne idée, comme toujours mon général !
-Passez moi mon café capitaine.
-Le voici…Oups aïe zut !

Le capitaine avait glissé sur son lacet et la chaude mixture vint tacher les beaux gallons du général.

-Euh…désolé mon général…je suis si confus…
-Ce n’est rien…je vous pardonne. Pour vous le prouver, et je sais que vous aimez combattre, vous commanderez les bleus en première ligne. Généreux n’est-ce pas ?
-Mais…Mais…
-Ne me remerciez pas ! Le général Sadistic est bon, c’est comme ca, dit alors le général en esquissant un rictus.

Le capitaine se résolut donc à aller en première ligne tout en ruminant sa colère. Il se disait au fond de lui qu’il aurait sa revanche avant que ses yeux ne se ferment éternellement. Mais il savait cependant que cela serait presque impossible, car les Blastula étaient un peuple cruel, qui n’hésitaient pas à massacrer une population entière, juste pour éviter de les nourrir. Il en était de même dans l’armée.
On vit soudain le général monter sur une butte et commencer à faire un discours à ses troupes :

-Soldats ! Nos adversaires aujourd’hui sont des minables ! Nous pourrions les écraser avec des tapettes a mouche ! Mais, cependant, nous utiliserons nos armes…Cela ira plus vite et ce sera plus propre ! Soyez sans pitié ! Tuez hommes, femmes, enfants, n’épargnez personne !
Et…comme vous le savez les déserteurs seront non seulement torturés et exécutés, mais toute leur famille avec !

Le général s’interrompit quelques instants pour réfléchir. Soudain, une idée lui vint :

-Je sais comment vous motiver bande de cloportes. Toi, vient !, dit-il en désignant un soldat.
Voici ce qu’on appelle un « trouffion de base ». C’est un soldat sans aucune aptitude particulière et qui n’a pas un moral d’acier. Il peut donc très facilement se faire attirer du côté adverse. Regardez ce qui va suivre.

Le général prit un poignard et éventra le malheureux qui tomba à ses pieds. Alors qu’il agonisait, le général prit son blaster et l’acheva d’un tir dans la tête.

-Voila ce qui vous attend si vous n’obéissez pas ! Et maintenant, rompez !

Les troupes, horrifiées, ne pouvaient plus penser. Elles n’avaient qu’une idée en tête : massacrez les habitants de Nammhtar pour survivre.

Le capitaine Biunist, les villageois ainsi que la milice arrivèrent aux défenses de la ville. Le sergent Johnson fut alors soulagé ; le fardeau du commandement de la défense ne lui serait pas incombé.

-Quelle est la situation sergent ?
-Pas favorable mon capitaine ! Les rapports de nos éclaireurs affirment que les Blastula possèdent des plasmas portatifs.
-Ce n’est pas bon. Ces armes sont dévastatrices.
-Il y a autre chose…
-Quoi donc ?
-Ils ont réussi à sortir leurs petits transporteurs. Cela leur confère un très grand avantage tactique.
-Oui…Ils pourront se protéger de nos salves.
-Avez-vous un plan, mon capitaine ?
-Je crois que oui. Notre seule chance de vaincre est de neutraliser leur commandant.
-Leur commandant ? Je ne comprends pas…
-C’est facile. Des troupes qui ne suivent sont faciles à vaincre. De plus, elles fuient la plupart du temps. Nous pourrions même les rallier à notre cause. C’est la technique que nous avons utilisée avec Côme.
-Côme ? Où est-il ?
-Il est… le capitaine se retourna et ne vit personne. Il commença à sonder du regard les alentours mais ne vit personne.
-Mais ce n’est pas vrai ! Il était avec moi au manoir des Kifolp ! Vous là, vous êtes de la milice ! Qu’avez-vous fait de mon partenaire qui avait fait diversion.
-Mais monsieur, nous l’avons relâché, puis nous vous avons suivi.
-Mais alors…

Un son strident coupa cette conversation. Un obus plasmatique siffla dans l’air et vint s’écraser sur le clocher qui fut détruit. On entendit alors une voix venant du camp des Blastula :

-Ceci est un tir de sommation ! Rendez-vous ! Notre artillerie est plus performante, nos troupes sont plus nombreuses et mieux entraînés ! Vous n’avez aucune chance !

Les habitants de Nammhtar commencèrent à s’affoler. Certains parlaient d’accords de reddition. Le capitaine fut alors obligé d’aller les rassurer en leur faisant un discours. Ses talents d’orateurs lui étaient très utiles. Mais avant, il ordonna au sergent de se tenir prêt, de ne pas céder aux menaces et de ne surtout pas répondre a tout ce que pourront dire les Blastula.

-Habitants de Nammhtar ! Vous n’avez pas à vous inquiéter. Nous vaincrons les Blastula. Nous sommes une position stratégique. La colline sur laquelle est bâtie votre ville ralentira considérablement leur progression. Nous en profiterons pour les bombarder avec notre artillerie. Exécutez nos ordres à la lettre, sans vous poser de question, et l’ennemi sera vaincu !

Ce discours rassura quelque peu les villageois mais tous n’étaient pas encore convaincus. Ils n’eurent pas le temps de poser plus de question, car les Blastula avaient lancé leur attaque ! Le sergent Johnson ordonna alors de faire feu avec les quelques Gauss et Plasma de la ville. Les attaquants furent surpris, car ils ne s’attendaient pas à une telle puissance de feu. Les premières lignes furent décimées. L’odeur de la chair brûlée se répandait dans l’air. On pouvait quelques soldats ramper vers leur camp, essayer de se sauver, bien qu’ils étaient brûlés au troisième degré.
La deuxième vague d’assaut était constituée de soldats chevronnés. De plus, c’est à ce moment que les petits transporteurs firent leur apparition. Ces vaisseaux étaient équipés de la toute dernière technologie de nanite, qui les réparait à une vitesse ahurissante. De ce fait, les rangs de transporteurs étaient très difficiles à briser ; la puissance de feu de Nammhtar était insuffisante. Le capitaine l’avait bien compris, cela ne servait a rien de faire entrer dans la bataille les villageois a ce moment. Il se disait en lui-même que la tactique de la diversion ne pourrait pas être mis en place. Le désespoir commençait à se lire sur son visage, lorsque soudain…
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MessageSujet: Re: Histoire de Syba [AUTRE]   Histoire de Syba  [AUTRE] EmptyLun 21 Aoû - 11:18

voila j'ai pas encore rédigé la suite ^^
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MessageSujet: Re: Histoire de Syba [AUTRE]   Histoire de Syba  [AUTRE] EmptyVen 25 Aoû - 12:23

bah alors ? ya personne qui veut lire ? Sad Sad Sad
meme si vous pensez que c'est pourri dites le ^^
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Fafner
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MessageSujet: Re: Histoire de Syba [AUTRE]   Histoire de Syba  [AUTRE] EmptyVen 25 Aoû - 12:32

ah merde je croyais que j'avais posté !! zarb ça !!
bon en tout cas c'est super bien imaginé !! bravo king
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SuperRook1
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MessageSujet: Re: Histoire de Syba [AUTRE]   Histoire de Syba  [AUTRE] EmptyVen 25 Aoû - 12:50

Wahou... J'aime bien ! (comment ça j'ai pas tout lu ? Muarf désolé, je lirai tout plus tard, promis ! Razz )

Ce serait bien que tu rejoignes notre ally, mais faudrait que tu intègres le top1000 au minimum... Neutral

Comme ça, on aura un rédacteur de RP pour nos RCs (et surtout pour ceux de Milliardo ! lol! )
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MessageSujet: Re: Histoire de Syba [AUTRE]   Histoire de Syba  [AUTRE] EmptyVen 25 Aoû - 13:19

Lol on va t'engager pour rédiger nos RP I love you
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MessageSujet: Re: Histoire de Syba [AUTRE]   Histoire de Syba  [AUTRE] EmptyVen 25 Aoû - 19:28

merci du compliment ^^
j'aurais pu avoir assez de points mais partir en vacances trois semaines fait prendre bcp de retard.... Sad
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MessageSujet: Re: Histoire de Syba [AUTRE]   Histoire de Syba  [AUTRE] Empty

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